CDM – Boucle caillou l’ilet Guyonneau Bellevue – 13 avril 2025

CDM – Boucle caillou l’ilet Guyonneau Bellevue – 13 avril 2025

Résumé

C’est un dimanche des rameaux 🌿 calme malgré l’atmosphère sportive 🏃♂️🏃♀️ de la manifestation reliant Mahaut Petit-Bourg à Mahaut Pointe-Noire. Elle nous a conduit à anticiper notre franchissement de la Route des Mamelles. ⛰️⛰️

La ponctualité 🕖 des membres et de nos invités permet un pointage rapide des inscrits de la principale et de la Bis. 25 marcheurs annoncés sur le grand parcours prévu pour 6 heures. Au programme : deux traversées de rivière et du dénivelé !

Personne ne semble regretter son choix tellement facilité par le descriptif explicite disponible lors de l’inscription. Un petit regret tout de même en constatant des « engagés » sur la Bis qui se sont donc désengagés à nos côtés 😅. Tout le monde est prêt, équipé de la tête aux orteils et briefé ! 7h35 » la procession s’ébranle. Virage à droite avant le pont ! Le compte est bon !

Un petit bout de chemin et des salutations aux riverains en route pour la messe et nous voilà sur une petite servitude de passage à la droite d’une maisonnée bien réveillée.

Une première traversée de rivière💦 avec son panneau de précaution ⚠️ à prendre en cas de crue ! Voilà une promenade bien tranquille ! Des panonceaux signalent la vente de vanille puis un peu plus loin, celle d’huile de coco 🌴. Ici c’est du local !

La trace est bien dégagée et l’on commence à monter. Le rythme est rapide malgré tout. La première difficulté est une muraille de pierres. C’est technique mais pas insurmontable. Les langues se délient et les conversations emplissent la foret sèche. Les connaisseurs dégustent et font découvrir la pulpe des graines de courbaril au gout si particulier.

Nous nous attardons sur la magie du décor. Un manguier 🥭 en forme de chandelier est remarqué par le groupe plus pour sa forme que pour ses fruits. Une petite fenêtre dégagée offre un panorama sur la montagne et la mer. On risquerait même de s’endormir tant le matelas de feuilles au sol est douillet. C’est un régal pour nos orteils. La caresse de nos semelles sur le tapis de feuilles mortes 🍂 est plutôt bruyante.

Ça monte encore ! Mais tout va bien car nous sommes déjà à « demi-dombré » de la difficulté (nouvelle unité de mesure du CDM). Une nouvelle fenêtre ouverte sur le grand cul de sac marin nous conforte dans le choix de ce parcours. Certaines de nos habituées nous manquent surtout au moment d’invoquer le « mon la ké potéw monté ! » Car ça monte encore plus ⛰️! Personne ne se plaint. Tellement la pente est raide, on s’agrippe aux arbres pour progresser. Et des arbres secoués tombent des petites bêtes🐜🐜🐜 tellement sympathiques et opportunistes qu’elles nous prennent comme taxi pour s’éviter la peine de marcher. Notre grand pourvoyeur de vinaigre s’étant lui-même réfugié sur la Bis. Comment désaltérer ces passagers clandestins ?

C’est la pause. Le groupe discute, fait connaissance. La configuration ne permet pas un regroupement assis et reposant. Nous nous en accommodons et partageons un moment simple au sommet.

Le signal de remise au dos des sacs est donné. La marche reprend avec un ordre légèrement modifié.

La motivation est là. La rare portion plate est tellement boueuse que l’on nous croirait en route pour la chasse aux crabes. Nou ja paré pou Pak ! Les pieds s‘enfoncent dans un sol boueux et spongieux. Peu importe, nous foulons une portion du GRG1. La randonnée est difficile et personne ne s’en rend compte. L’altimètre annonce 750 mètres, il est temps de faire une nouvelle pause. Quoique très courte, elle revigore💦. Nous sommes arrivés à Bellevue. La descente verte est reposante. Gare à ne pas prendre trop d’élan et se laisser emporter par sa foulée ! Bientôt une double portion bétonnée nous accueille, on choisit son ruban pour descendre. Quelques centaines de mètres plus loin, ce double ruban se transforme : nous voilà parti pour 4 kilomètres de pur béton 🤢! Un enfer pour les orteils ! Chacun cherche une méthode adaptée pour la descente, de coté comme un crabe, en marche arrière ou encore en pas de danse. Les plaintes éteintes jusqu‘alors se font entendre 🥵. Les regrets d’avoir opté pour la grande se font échos. La cloche de l’église sonne 13h00 🕐, pour le retour au parking. La glacière et la morue mise en garniture par des mains expertes resuscitent les marcheurs aux pieds meurtris.

L’avis est unanime, cette partie « bétonnée » était un enfer. Même si nous avons souffert, nous sommes quand même mieux ici qu’en face ! (Ndlr : en face du collège se trouve le cimetière de Pointe -Noire)

✒️Texte : Olivier P.